Première partie: BP ZOOM



La soirée commence agréablement avec des kids, justement, ceux de Bp Zoom, un groupe du Pas de Calais largement influencé par AC/DC (voir une belle reprise de "If You Want Blood"), Offspring (leur tenue scénique, assez atroce), voire Téléphone (un affreux morceau lent, un seul heureusement, où toute la laideur de la langue française appliquée au Rock se révèle !). Tout cela est quand même bien sympathique, énergique et joyeux, même si les compositions assez faibles montrent clairement la limite du groupe. On retiendra le haineux "Mireille" (la haine allant naturellement bien au punk-rock) ou le plus radio-friendly "Quel bel avenir", mais surtout le (très) jeune âge général, qui fait plaisir à voir.

Durant 1 h 25, nous aurons droit à l'enchaînement quasi ininterrompu (pas de break entre les morceaux, les Stranglers dévalent leur riche discographie à toute berzingue et tous feux éteints) d'une vingtaine de hits, s'étalant de "Ratus Norvegicus" à "All Day and All of the Night" (soit la période Cornwell), plus une chanson du magnifique "Norfolk Coast" ("Losing Control") et trois ou quatre du dernier album, "Suite XVI" (dont le redoutable "Unbroken"). Une heure vingt-cinq de plaisir fou : une interprétation assez échevelée de "Walk on By", des versions terrassantes de "Duchess" et "Nuclear Device", la valse teigneuse de "Golden Brown", une plongée enthousiasmante dans "Black & White", qui reste à mon avis leur album le plus radical, avec "Nice and Sleazy" et surtout "Death and Night and Blood" ("Your brain's exposed, and it's starting to show your rotten thoughts, yeuch !", quel frisson, quel bonheur !), de nombreux retours vers les débuts (un "Peaches" bien obscène comme il se doit, "London Lady" qui ressuscite le fantôme de 77), la reprise magique du standard des Kinks, "All day and All of the Night", que sais-je encore ?

Le second rappel, enchaînant de manière inédite je crois, "Hangin' Around" et "No More Heroes", porte la soirée à son paroxysme, et, même broyés au premier rang par les pogoteurs en délire, luttant pour notre espace vital comme aux meilleurs moments de 77, nous voilà définitivement ravis : quand Burnel jette un "let's play some rock'n'roll now" et se lance dans l'intro tourbillonnante de "No More Heroes", on se fout d'avoir 50 ans ou presque et le démon du fuckin' rock'n'roll nous consume comme il y a 30 ans. »


The Stranglers est un groupe de rock new wave britannique formé le 11 septembre 1974 à Guildford, qui sera associé au mouvement punk puis New Wave. Ils sont apparus surfant sur la première vague punk anglaise, mais ils n'ont jamais arrêté ni regardé en arrière : the Stranglers. Nom mythique, faisant courir un frisson sur l'échine des amateurs... Les Hommes en Noir sont depuis toujours menés par Jean-Jacques Burnel, sans doute l'un des meilleurs bassistes du monde. L'attitude du groupe sur scène est haineuse envers son public et la femme est considérée comme un objet sexuel au travers de titres tels que London lady ou Bring on the nubiles. Pourtant, les critiques rock hésitent à mettre les Stranglers au niveau de groupes punks de l'époque tels que les Sex Pistols ou les Clash car leurs mouvements semblent être calculés. En 1978, les Stranglers enregistrent Black and white et sont virés de leur label. Le groupe se concentre alors sur ces fans européens. Il signe entre autre Stanglers IV (1980), La folie (1981), Great lost (1983), Aural sculpture (1984) et Dreamtime (1987). Au cours des années 90, les Stranglers tentent de conquérir l'Amérique avec des reprises telles que All day and all of the night des Kinks mais échouent. Ils signent entre autre Stranglers in the night (1993), About time (1995) et Written in bed (1997). Suivent plusieurs albums dont Norfolk Coast et Suite XVI.
(http://www.myspace.com/thestranglers)
(http://www.stranglers.net/)
(http://www.facebook.com/pages/Stranglers/17330543105)
Rattus Norvegicus (1977)
No More Heroes (1977)
Black and White (1978)
The Raven (1979)
The Gospel According to The Meninblack (1981)
La Folie (1981)
Feline (1983)
Aural Sculpture (1984)
Dreamtime (1986)
10 (1990)
Stranglers In the Night (1992)
About Time (1995)
Written in Red (1997)
Coup de Grace (1998)
Norfolk Coast (2004)
Suite XVI (2006)
No More Heroes (1977)
Black and White (1978)
The Raven (1979)
The Gospel According to The Meninblack (1981)
La Folie (1981)
Feline (1983)
Aural Sculpture (1984)
Dreamtime (1986)
10 (1990)
Stranglers In the Night (1992)
About Time (1995)
Written in Red (1997)
Coup de Grace (1998)
Norfolk Coast (2004)
Suite XVI (2006)
La Setlist du Concert
THE STRANGLERS

Five Minutes (No More Heroes - 1977)
(Get A) Grip (On Yourself) (Rattus Norvegicus - 1977)
Spectre Of Love (Suite XVI - 2006)
Nice 'N' Sleazy (Black And White - 1978)
Death & Night & Blood (Death & Night & Blood - 1993)
Unbroken (Suite XVI - 2006)
Peaches (Rattus Norvegicus - 1977)
Always The Sun (Dreamtime - 1986)
Golden Brown (La Folie - 1981)
I Hate You (Suite XVI - 2006)
Lost Control (Norfolk Coast - 2004)
Summat Outnowt (Suite XVI - 2006)
Walk On By (Bonus track - Black And White - 1978)
Relentless (Suite XVI - 2006)
Burning Up Time (No More Heroes - 1977)
All Day And Of The Night (Greatest Hits 1977*1990 - 1992)
Duchess (The Raven - 1979)
London Lady (Rattus Norvegicus - 1977)
Encore 1
Nuclear Device (The Raven - 1979)
Dagenham Dave (No More Heroes - 1977)
Encore 2
Hanging Around (Rattus Norvegicus - 1977)
No More Heroes (No More Heroes - 1977)
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