THE DATSUNS ~ La Boule Noire. Paris.

mardi 17 octobre 2006

THE DATSUNS ~ La Boule Noire. Paris.

Première partie : Sewergrooves / The Elderberries

Ce qu’en a pensé Gilles :

« Les Datsuns avaient été les auteurs d'un très bon album éponyme, qui laissait promettre un bel avenir. Hélas le second album, produit par John Paul Jones, ne concrétisa pas les espoirs placés dans ce groupe. Je les avaient loupés lors de leur précédent passage à Paris, c'est donc la raison pour laquelle je suis allé à ce concert, seul encore une fois,… la sortie de leur troisième album, Smoke & Mirrors, coïncidant avec leur passage à la Boule Noire. J'étais assez surpris que le concert ne soit pas sold out, mais comme je l'ai dit précédemment, les Datsuns n'ont plus la vraiment la cote. C'est dans une Boule Noire au tiers pleine que je m'installe sur la droite, il y a des bancs, je pourrai donc monter dessus pendant le concert. Personne que je ne connaisse dans la salle, je m'emmerde un peu. Des jeunes à coté de moi me passent leur pétard, je refuse gentiment, mais cela me refait penser à une autre époque ou les concerts étaient bien allumés...

La salle se remplit petit à petit, la « première première partie » arrive sur scène (il y aura deux premières parties), c'est Sewergrooves, un combo Suédois : excellent set, j'ai trouvé, pas frime et efficace, du rock mâtiné de punk, assez emballant, une bonne introduction pour cette soirée. Le « seconde première partie » sera assuré par The Elderberries, un groupe français tendance AC/DC : pas grand chose à en dire, le chanteur parle beaucoup, la musique n'est pas originale pour un sou (on s'en doutait un peu), et même la performance scénique n'est pas extraordinaire. Le public apprécie mollement.

Il est enfin l'heure de faire place à nos Néo-Zélandais, la salle est bien remplie maintenant, sans être archi-pleine, mais cela commence à être bien serré dans les premiers rangs. 21h30, The Datsuns arrivent sur l'étroite scène de la Boule Noire. Et au bout de deux minutes, plus de courant, tout a disjoncté !! Qu'à cela ne tienne, le courant revient, et Dolph, le chanteur-bassiste, légèrement énervé, ne reprend pas le premier morceau, mais attaque directement par "Motherfuckers From Hell"… Ça transpire devant, ça pogotte, ça slamme, et d'un coup… paf ! de nouveau plus de courant ! Cette fois-ci, Dolph jette de rage sa Gibson Firebird par terre, et je me dis que le concert est mal barré si le jus coupe toutes les 5 minutes. Retour du groupe au bout de quelques minutes, les problèmes semblent résolus, et le show reprend dans une chaleur assez lourde.

C'est clair que les morceaux passent beaucoup mieux en live (surtout ceux du second album). Les meilleurs moments seront sans surprise outre le déjà nommé MFH, Harmonic Generator et son rythme saccadé, ainsi que Freeze Sucker en rappel.

Un concert honnête donc, avec un son correct, mais assez répétitif au niveau des compos. Y a-t-il un avenir pour les Datsuns ? On le verra lors de la sortie de leur prochain album, mais j'ai quand même l'impression que le groupe est sur une voie de garage, et n'arrive pas à passer en première division. »

photos de : http://www.photosconcerts.com/the-datsuns-paris-boule-noire-2006-10-17-1225

The Datsuns sont un groupe de rock de Cambridge en Nouvelle-Zélande. En 1995, encore étudiants, Dolf de Borst, Phil Buscke et Matt Osment forment le groupe 'Trinket'. Christian Livingstone les rejoint en 1997 en tant que second guitariste. Ensemble, ils remportent un concours organisé par une radio locale puis, en 2000, le groupe se rebaptise 'The Datsuns'.

(http://www.myspace.com/thedatsuns)

(http://www.thedatsuns.com/)