INXS ~ La Cigale. Paris.

Première partie :

Ce qu’en a pensé Vik :

« J’ai longtemps hésité à acheter ce billet, après l'écoute du modeste album "Switch", mes posant beaucoup de questions, malgré mes envies de fan… et puis il y a eu le report de la date du 1er novembre 2006 pour des motifs inconnus… ce n'est pas évident pour un groupe qui a une 25 ans de vie derrière lui de rester en haut de l'affiche, surtout lorsque manque l'un de ses principaux membres (leur défunt leader, le regretté et très troublant Michael Hutchence)… Enfin j’ai décidé de faire ce pèlerinage, d’aller à ce rendez-vous avec les sulfureux, dandy, tragiques INXS, sans conteste le groupe Australien le mieux exporté à travers le monde, pour leur premier concert parisien depuis le 1er juillet 1997 (au Zénith) et leur unique date en France !

18h00 : arrivé sur place, je constate qu’il y a peu de monde, à part les membres du fan club. Après l’ouverture des porte, cela se confirme : la salle n'est pas totalement pleine. Pas étonnant : aucun travail de promotion pour supporter ni le dernier album, ni ce concert. Doit-on considérer qu'il s'agit d'une volonté délibérée de leur part d’offrir une série de concerts intimes, ou bien d'une tournée européenne test pour voir l'accueil du public au nouveau chanteur ?? Peu importe, super placement au balcon en plein centre…

19h30 : Première partie: Abesse, un groupe français, une musique pop rock mélodique avec quelques ligne blues et énergique qui chauffe bien la salle, avec des textes sympas, des refrains assez simples pour être retenus, et un joli jeu de scène.

20h30 : la Cigale est chauffée à bloc par l’intro « TNT » de AC-DC… Dans la pénombre, les différents membres de ce groupe de légende… la lumière, la musique… « Suicide blonde, suicide blonde, suicide blonde, suicide blonde, Suicide blonde was the colour of her hair »… ça commence bien avec le premier single de l'album X ! Un véritable plaisir que ce morceau, qui montre que INXS sont visiblement contents de retrouver le chemin d'une vraie tournée européenne. Jason Dean Fortune, le nouveau chanteur sélectionné après un concours de télé réalité Rock Star, mais avec un charisme bluffant , fait preuve, je le reconnais, d'une belle prestance, digne des plus grands rockers, et s’en sort très bien question jeu de scène et voix ! Il apporte aussi un peu de fraicheur. En tant que fan de INXS, je ne suis pas déboussolé, car sa voix est vraiment très proche de celle de Hutchence, avec toutefois un côté plus rauque et moins en soupirs sensuels… et bien, elle est parfaite ! Toutes proportions gardées, le charisme du nouveau chanteur est vraiment bluffant, même s'il ne fera jamais oublier son illustre prédécesseur… il parvient à imposer son style tout en s’inscrivant dans une continuité vocale. Pour ce qui est des cinq autres, rien n’a changé : les frangins Farriss sont toujours aussi efficaces, Beers a pris un petit coup de vieux, et Pengilly a gardé son inimitable moustache de mousquetaire.

Même dix ans plus tard, les moments les plus efficaces sont ceux dans lesquels le groupe s'appuie sur des riffs  de marque funk en traversent sa source d'inspiration de rock. Les deux meilleurs  prototypes du genre sont "Need You Tonight (1987)" et "What You Need (1985)". Les tubes s’enchaînent sans se ressembler "Mystify" (1987), "Original Sin" (1983)  "Devil Inside" (1987), et la Cigale est transportée de ferveur, me rappelant par moments le fameux concert du 25 mai 1993 au Grand Rex. Fortune reprend tous les classiques d’INXS sans aucun problème, sans oublier les nouveautés : le morceau « Hot girls » laisse présager d’un bel avenir ! Du rock crasseux et poussiéreux, du rock désertique et sauvage comme on l’aime ! Le set se termine avec "Pretty Vegas", le single acclamé par les critiques, qui a été la meilleure entrée au Billboard USA en 2006. JINXS sont heureux de cet accueil, du fan club, et n'hésitent pas à nous en faire part, rappels à l'appui !

Un premier rappel avec un chanteur de plus en plus en forme soutenu par une rythmique infernale, qui n'a pas mis longtemps pour mettre tout le monde dans sa poche, une excitation qui submerge la salle,… surtout avec leur tube planétaire… « Gotta hold on you, A new sensation, A new sensation, Right now, Gonna take you over, A new sensation, A new sensation… » : une version fantastique, puissante et entrainante avec son instrumentation et ses deux coups de gratte ! Le concert de ce soir tient à la fois de la résurrection et du miracle. Kirk Penguilly et Tim Farris rendent fous leurs fans de la Cigale avec le break de "Never Tear Us Apart", en retardant au maximum le solo de sax, un moment génial ! Nouveau tonnerre d’applaudissement… le public refuse de les laisser quitter la scène, et nous avons droit à un rappel imprévu : "Taste It", l'un des titres les plus électriques et sensuels d'INXS. Superbe cadeau !!! Puis les lumières se rallument et cette fois c’est vraiment fini. Merci du groupe, merci du public, et un merci marrant à John Farris qui a fait se battre deux nanas se disputant une baguette...

Ce concert ré-intronise le groupe dans la cour des grands, en confirmant qu’INXS n’est pas mort avec Michael Hutchence… J’espère leur retour en France très prochainement, avec une bonne promo ! Donc préparez-vous à une nouvelle déferlante INXS, comme au bon vieux temps ! Ce groupe fera surement un retour sur la scène, mais sans être jamais la même chose qu’avec Michael Hutchence, seulement un tentative de rendre justice à sa mémoire de chanteur unique avec une voix incroyable, qui a beaucoup donné en sensations jamais retrouvées. Encore aujourd’hui j’écoute un album d'époque tel que "The Swing", me rappelant le temps où j'ai été frappé par "Original Sin" et en courant j’avais acheté l'entière discographie de INXS. Reste aussi le souvenir vif de leur premier concert parisien à l'Eldorado (19 mars 1984) et toujours l’album inégalé "Kick".

Dream on black boy

Dream on white girl

Then wake up to a brand new day
...»

photos de achtung_baby01

Une espèce en voie de disparition sur le paysage musical français, Abesse est un « groupe » au sens propre du terme. D'influences assez différentes, le résultat musical est riche et explosif : un pop-rock « made in France » qu’ont pu apprécier depuis 2005. C’est sur une réputation de groupe “live” que s’est bâtit l’histoire d’Abesse.

(http://www.myspace.com/abesse)



INXS (se prononce In Excess) est un groupe australien de rock qui a été fondé en 1977. Il aura fallu 7 ans aux frères Farris (Tim, Jon, et Andrew) à Michael Hutchence, Kirk Pengilly et Gary Beers pour connaître enfin le succès en 1984 avec le 45t " Original Sin", pour les amateurs de clip, l'action se déroulait dans la neige, le groupe jouait pendant que derrière des camions avançaient et reculaient... The Swing, l'album d'où est extrait ce titre, est le 4ème opus des Australiens. Ce disque est produit par Nile Rodgers (de Chic), et contient le fameux Original Sin. Trois ans plus tard lalbum Kick va les propulser au rang de superstar du rock avec entre autre "Devil Inside" et "Need You Tonight". L'album se vend à 10 millions d'exemplaires dans le monde. Michael Hutchence, du fait de sa prestance, de son extravagance, ces relations avec les femmes (on pensera entre autre à Kylie Minogue) devient la figure emblématique du groupe et en 1990 l'album X, avec entre autre "Suicide Blonde" les consacre. Le groupe ne renouera pas avec un tel succès avec les albums suivants. En 1997, Elegantly Wasted sera leur dixième et dernier album studio. Malgré la mort du chanteur en 1997, le groupe est toujours actif. Le 20 septembre 2005, le chanteur canadien J.D. Fortune devient le nouveau chanteur. Ce qui caractérise avant tout INXS et qui a fait que le groupe perdure depuis plus de 30 ans c’est l’unité.

(http://www.myspace.com/inxs)
(http://www.inxs.com/)
(http://www.facebook.com/inxs)

INXS (1980)
Underneath the Colours (1981)
Shabooh Shoobah (1982)
The Swing (1984)
Listen Like Thieves (1985)
Kick (1987)
X (1990)
Welcome to Wherever You Are (1992)
Full Moon, Dirty Hearts (1993)
Elegantly Wasted (1997)
Switch (2005)

J.D. Fortune (vocalist)
Andrew Farriss (keyboards, guitar, harmonica)
Jon Farriss (drums)
Tim Farriss (guitar)
Garry Gary Beers (bass)
Kirk Pengilly (guitar, saxophone)

La Setlist du Concert

INXS

 
Suicide Blonde (X - 1990)
Devil's Party (Switch - 2005)
Mystify (Kick - 1987)
Hot Girls (Switch - 2005)
Disappear (X - 1990)
By My Side (X - 1990)
Afterglow (Switch - 2005)
Hungry (Switch - 2005)
Original Sin (The Swing - 1983)
Need You Tonight (Kick - 1987)
What You Need (Listen Like Thieves - 1985)
Folsom Prison (Cover Johnny Cash)
Devil Inside (Kick - 1987)
Pretty Vegas (Switch - 2005)

Encore 1

God's Top Ten (Switch - 2005)
New Sensation (Kick - 1987)
Never Tear Us Apart (Kick - 1987)
Don't Change (Shabooh Shoobah - 1982)

Encore 2

Taste It (Switch - 2005)

La durée du concert : 1h31

AFFICHE / PROMO / FLYER

http://youtu.be/xzI1xI5xMgU
http://youtu.be/6jujG5X9iZs
http://youtu.be/vSME53nL8tg
http://youtu.be/5vPwO7m6zuA
http://youtu.be/D2SRrUGW5Gw
http://youtu.be/LhvbRZWEtd4